Jennifer Deneffe

Jennifer Deneffe

Originaire des Ardennes belges, j’ai grandi au milieu des champs, à proximité d’une grande forêt. Enfant, tout était déjà prétexte à raconter des histoires. Je voyais une curiosité en toute chose, en tout être vivant que je métamorphosais grâce à mon imagination, les rendant magiques ! Aux arbres et aux brindilles, aux insectes et aux gibiers, je prêtais des vies fantastiques. Cette solitude enfantine était donc coiffée de rencontres, souvent hasardeuses, improbables et sauvages, que je m’efforçais de romancer. Plus tard, la lecture viendrait encore élargir mon univers créatif. 

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Sous ce sourire patelin, la ruse se cachait bien ;
la tromperie grippe à coups d’intelligence.
Un corps normal, ça n’existe pas dans les stéréotypes de beauté !
Il ne s’agit pas de vexer ni la maigre ni la grosse ;
et au milieu des deux, la normalité se cherche tant qu’elle se pense anormale.
Tout état et toute chose sont créés, d’abord et toujours, par l’imagination, elle-même abreuvée d’envies.
Elle est rongée par la culpabilité, ce sentiment qui ne sert à rien, mais qui dévore.
L’envie est le propulseur du vaisseau de l’imagination.
C’est joué d’avance : la différence crée l’attirance.
La peur en filigrane, l’évasion semble impossible ou requerrait un courage tel qu’il lui faudrait d’abord tout perdre pour comprendre qu’elle n’a rien à perdre.
L’assertion est universelle : les carnivores sont attirés par l’anomalie.
Ma chère, vous êtes grande et toujours vous baissez la tête pour vous adresser à vos congénères. Vos pensées restent donc logées dans le conduit d’un terre-à-terre, réducteur et mortel. Je suis petite, ce qui me valut de toujours lever la tête, ainsi ma vision de l’univers est infinie, ouverte et aérée.
À l’instar d’une musique haletante, atmosphère essentielle de tout film d’horreur, l’ouïe est une absolue génératrice de frayeur.
Une agricultrice naine, vieille et moche, baignée dans un cadre bucolique, j’étais l’attraction du moment pour ces gens-là, ils en parlaient entre eux… Ils n’envoyaient pas un domestique, les richards venaient en personne acheter leur morceau de wagyu.
Engloutie par une folie, elle échapperait au réel. Mais la démence ne se décrète pas, elle n’est pas non plus un rhume que l’on chope.
C’est le regard de l’autre qui concède une existence.
L’amour à sens unique c’est vraiment moche.
Tout est binaire et donc, beaucoup plus clair, car ce qui empêche la clairvoyance, ce sont toutes ces émotions larvées de nuances…
Le sentiment amoureux est un profond analgésique à la vieillesse.

Mes livres

Médusa

Médusa

Bruxelles, 2018 : Louis Théodore se retrouve inculpé du meurtre de sa femme. En pleine crise hallucinatoire, il doit consulter la psychiatre Audrey Renard, mandatée par la justice pour interpréter les délires du coupable présumé.

Alors que l’inspecteur Boel est convaincu de sa culpabilité, la psychiatre, elle, est persuadée de l’innocence de son patient et rejoint l’enquête pour le prouver.

En parallèle à cette affaire, Boel cherche à élucider le mobile obscur d’une série de cambriolages. Très vite, les deux affaires semblent se relier en un point : Médusa, l’oeuvre de Caravage.

L’inspecteur et la psychiatre se lancent alors dans une chasse aux indices pour tenter de percer le mystère Médusa et lever le voile sur le drame du couple Théodore.

Baignée dans une atmosphère de suspense haletant, l’intrigue mène tant à débusquer les protagonistes qu’à voyager dans les métamorphoses de l’âme humaine : de la normalité à la déviance, de la psychopathie à la folie. Un scénario original, ponctué de surréalisme. Une histoire parée de rebondissements, aux répliques incisives et au dénouement inattendu.

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Pseudonymes

Pseudonymes

Liège. Été 2018. Martin Fillipon, ténor du barreau, sombre dans le monde de la rue, clochard anonyme parmi les clochards. Coincé dans un labyrinthe existentiel, de sa prime jeunesse à sa carrière remarquable, l’homme choisit de recouvrer sa liberté en s’abandonnant tout entier à la perdition où plus rien n’a d’importance.

De ses rencontres truculentes avec ses congénères d’une même salubrité, l’avocat déchu dévoile ce qui fut son forceps inquisiteur des années durant. Toucher le fond pour y rester ou lorsque les enfers délivrent l’âme… Voici l’histoire de Martin Fillipon.

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Mes actualités

On en parle

« C’est le regard de l’autre qui concède une existence »

« Une trame sensationnelle d’une puissance extrêmement magnétisante, aussi déconcertante que fascinante, où la déviance congédie la normalité pour explorer les versants de l’humanité… »

On en parle

Médusa, de Jennifer Deneffe: Surprenant et déstabilisant

« … L’auteure mêle ici l’Art et la psychiatrie à l’humain complexe que nous sommes. Louis Théodore, cinquantenaire au passé difficile… »

Événements

Médusa et Pseudonymes, 2 livres de la Libramontoise J. Deneffe

Alicia Morette du Service du Livre de la Province de Luxembourg présente comme tous les 15 jours depuis janvier quelques suggestions lecture.

Événements

Jennifer Deneffe est l’invitée de l’émission #CauseToujours

Au programme de cet épisode de « #Cause Toujours »: diététique, lifestyle, mais surtout littérature. Retrouvez, à partir de la minute ’58, un gros plan sur Médusa, les femmes qui n’aimaient pas les hommes par l’auteure belge Jennifer Deneffe.

On en parle

« Médusa », un roman noir au suspense haletant

« En ouvrant Médusa, c’est une plongée dans les métamorphoses de l’âme humaine, sur fond d’intrigue criminelle, que vous allez entreprendre. Le dernier roman de la Libramontoise Jennifer Deneffe cultive le suspense haletant jusqu’à la dernière ligne. »

On en parle

« Jennifer Deneffe apprivoise le suspense »

La journaliste Marielle Gillet évoque, dans son article, la trame de Médusa, la vie de son auteure, ses sources d’inspiration et ses thèmes de prédilection.

On en parle

« Un thriller pour l’écrivaine de Petit-Voir, Jennifer Deneffe »

« Une histoire qui se dessine à base de métaphores, prend aux tripes et bouscule les esprits. Amateurs du genre littéraire, vous savez ce qu’il vous reste à faire… »

On en parle

« Un livre tout simplement captivant »

« Un livre tout simplement captivant ; une jeune auteure à l’avenir prometteur! On conseille! »

On en parle

« Enquête Rock’n’roll »

« On se régale à la lecture de ce polar bizarroïde tant sont savoureux l’écriture et les rapports entre les personnages. »

Événements

Jennifer Deneffe est l’invitée de « 7 entre nous »

Jennifer Deneffe est l’invitée de Pascal Belpaire sur le plateau de 7 ENTRE NOUS. Découvrez des extraits de son interview et écoutez le podcast.